06 Dec

Comment les définir ? 

Citons pour commencer la sécurité sociale française à travers le site AMELI : "Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont des maladies qui affectent les muscles, les tendons et les nerfs. Ils proviennent d'un déséquilibre entre les capacités du corps et les contraintes auxquelles il est exposé. Les conditions de travail sont la première cause de TMS". Lorsque l'on continue à naviguer sur le site, on peut lire :   "Les troubles musculosquelettiques (TMS) touchent les articulations des membres supérieurs (épaule, coude, main, poignet et doigts) ainsi que le bas du dos. L’activité professionnelle peut jouer un rôle dans leur apparition, leur durée ou leur aggravation, notamment lorsque l’organisation du travail (répartition de la charge, définition des tâches, gestion des remplacements, etc…) fait émerger deux types de facteurs de risque:

-des facteurs physiques : gestes répétitifs, travail statique, efforts excessifs, positions articulaires extrêmes, port de charges lourdes… 

-des facteurs psychosociaux : pression temporelle, manque d’autonomie, manque de soutien social, travail monotone"

J'ajouterais, personnellement, deux autres facteurs favorisant selon moi l'apparition de TMS : d'abord la génétique d'un individu qui expliquerais les différences entre l'apparition ou non de certaines dégénérescences, mais surtout l'environnement personnel des individus... Les épisodes de d'anxiété et d'angoisse, laissent des traces, surtout au niveau de la perception de la douleur.

Selon santé publique France, en 2019, les TMS représentaient la première cause de maladie professionnelle indemnisée, avec 88% de maladies reconnues par le régime général. Le mal de dos représentait, en 2020, 20% des accidents du travail.

La douleur : la véritable cause de certaines incapacités

Certaines affections ont des conséquences mécaniques, qui conduisent à une incapacité. Mais c'est souvent la douleur ressentie par un individu qui va entrainer une incapacité à travailler ou se mouvoir comme voulu.

Je ne peux que vous conseiller de suivre Major Mouvement, un kiné qui produit régulièrement du contenu sur sa chaîne YouTube et sur les réseaux sociaux. Ce dernier avance, que des études ont été faite récemment sur plusieurs pathologies, notamment l'arthrose et les discopathie lombaires. Dans ces deux cas, quand un patient a mal, on lui prescrit souvent une IRM, et à l'arrivée de l'image, on donne une explication à la douleur (c'est l'arthrose ici, votre discopathie là)... Des médecins ont fait passer des IRM à des personnes n'ayant déclaré aucune douleur. Surprise : chez beaucoup de patients non douloureux, des discopathies et des arthroses ont été découvertes. Au niveau du genou même chose. Certains médecins pensent qu'un adulte sur deux a le ménisque d'au moins un genou fissuré, et pourtant tous ne ressentent pas de gênes ou de douleurs associée. L'arthrose et les discopathie sont donc des facteurs conduisant à la douleur mais pas la cause principale.

La douleur reste toujours un territoire mystérieux pour la médecine. Elle est multifactorielle, c'est sûr. Mais le monde scientifique commence à accorder de plus en plus d'importance à la vie émotionnelle en tant que facteur important dans le déclenchement ou le ressenti de certaines douleurs. Certaines opérations se font à présent sous hypnose ou avec l'assistance de la réalité virtuelle. Des pistes nouvelles émergent dans la médecine pour parvenir à gérer la douleur. 

Attention à ne pas toutefois faire de raccourcis. Certaines pathologies sont complexes, et dure à diagnostiquer. La personne qui les vit peut alors traverser des mois, voire des années d'errance médicale, avant qu'une explication ne lui soit fournie. Et la cause de toute douleur ne réside pas que dans l'esprit de celui qui la vit ou son environnement. 

L'acticité physique au service de l'entreprise

Toutes les études récentes concordent pour dire que le sport contribue à une meilleure santé sous tous les aspects (physique, psychique, social). Mais le sport est aussi un excellent de moyen de lutter contre les TMS. 

L'activité, qu'elle se fasse en souplesse, ou qu'elle consiste à des exercices de force, permet aux tissus musculaire de se développer, de se renforcer.  C'est aussi un excellent moyen de lutter contre l'un des aspect de la sédentarité : les position répétitives sans pause ni coupures. Faire du sport contribue aussi à améliorer la capacité de concentration de ses pratiquants.

Mais on insiste peu sur cet aspect dans la mise en place de ces pratiques : l'activité dans une entreprise, peut transformer un lieu de passage en un lieu de vie. Je pense que c'est pour moi l'un des meilleurs moyen de protéger ses collaborateurs, en leur laissant une place à part entière dans un lieu qu'ils occupent plus que leur maison en pleine journée. Un moyen sûr de lutter collectivement contre le stress et l'anxiété.

L'activité physique seule ne peut pas tout solutionner seule. Mais incluse dans une véritable démarche responsable, elle fait la différence ! 


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